FICHE TECHNIQUE :
Dénivelé : 240 mDéveloppement : 250 mCorde : 2 x 60 Aller : 35 minutesRetour : 15 minutesCanyon : 4 heures 10
ACCÈS :
De Bach, prendre la route en direction du hameau de Madau (au carrefour situé à côté du syndicat d’initiative). Se garer sur un petit parking près d’une chapelle. Marcher sur la route sur 1 kilomètre 800, puis prendre une piste qui descend vers la rivière (calvaire), au départ de laquelle se distingue, en face, les dernières cascades du Loobigtal. Après le pont qui surplombe un superbe étroit de 60 mètres, remonter sur une centaine de mètres la piste transformée en sentier, en rive droite, jusqu’à découvrir à gauche, une sente peu marquée qui débute quelques mètres à peine avant le premier petit cours d’eau traversé. La suivre. Elle grimpe sur des pentes raides en décrivant de multiples lacets, traverse un premier ruisseau sur la gauche, puis arrive rapidement à un second écoulement. Ici, le chemin devient peu visible, mais il existe… Prospecter. Il s’enfonce dans la forêt dense sur la gauche, la dépasse et devient très marqué. Sinon, remonter le second torrent sur une dizaine de mètres puis chercher un passage moins touffu pour pouvoir franchir cette forêt, à gauche et face à la montagne. ! En préférant descendre, le sentier se rejoint ensuite aisément. Regagner la rivière au début de la course.RETOUR :Après l’émotion de la dernière cascade, suivre la grosse rivière vers l’aval sur 150 mètres, jusqu’à apercevoir un vallon qui descend de la route. Le remonter sur la pierraille jusqu’au pied d’une petite barre rocheuse formant une cascatelle. L’éviter par la droite à travers les arbres et retrouver relativement facilement un sentier qui débouche sur la route. Prendre à droite sur celle-ci pour récupérer le véhicule.
OBSERVATIONS :
Très beau canyon à tendance plus que verticale. La cascade finale est assez impressionnante et les longes sont obligatoires.
DESCRIPTION :
Peuchère ! Difficile à avaler ce dénivelé et v’là t-i pas qu’il faut descendre maintenant… Et dans les éboulis… Mariole cette désescalade de 6 mètres, j’ai bien cru que j’allais glisser ! Par contre, celle de 2 mètres, fastoche ! Encore un peu et je tombais dans le trou juste avant la première cascade. Même pas le temps d’installer mon rappel ! Impressionnant vu de dessous, ce gros bloc suspendu !!! Je prolonge ma promenade dans un long corridor qui se termine à angle droit. Et v’là t-i pas que je débouche sur le seuil d’une enfilade de cascades au départ en pan incliné, puis verticale ( pas encore à l’horizontale). Quel panard cette eau et ce soleil… Un rocher permet de spiter un relais pour la chute divisée en palier. Té ! Nine ! Bien lovée la corde et pour un petit moment ! V’là c’est maintenant, je franchis des troncs et désescalade des ressauts en me balançant, tantôt rive droite, tantôt rive gauche. Bziii… Le rocher est glissant ! Chute, non pas dans l’eau, mais belle gamelle. Juste avant le pan incliné de 10 mètre et le ressaut de 6 mètres, les parois se resserrent. Un petit sapin, vraiment pitchoun, permet de mettre un amarrage naturel en rive gauche, pour glisser en sécurité sur la cascade suivante. Plus sérieux sera le prochain fractio, pour la chute aux trois paliers, haute de trente mètres. La suivant s’écoule dans de belles strates et c’est le grand final par la chute de 80 mètres. Et té ! Un relais à 30 mètres en rive droite… V’là t-i pas que ça parpinne. Je rejoint en sautant dans l’éboulis, la rivière principale de la vallée. Aujourd’hui, le débit y est correct…
ÉQUIPEMENT :
MATÉRIEL UTILISÉ CASCADE
2S + CH C 82S + CH C 25 C 152S + CH C 16 C 10S + Pla + O PI 10 PI 6AN C 72S + CH C 15 C 152S + CH C 302S + CH C 27 C 802S + CH C 53
ANECDOTE :
Mon beau, mon beau, mon beau sapin, roi des forêts, sauveur du Trafic embourbé…
HISTORIQUE :
Première descente réalisée le 09.10.93, par Jean-Philippe Cavalier, Cathy Caullier, Olivier Courtois.
Loobigtalla decsription...