Après avoir rejoint le cours d'eau du Valle di Ponte, nous marchons dans un lit de ruisseau encombré par les éboulis et entrecoupé de 4 petites descentes en rappel avant de trouver la passerelle de sortie...
Ouf, c'était quand même une bien longue journée...
La direction du canyon oblique en dehors des rayons du soleil, et le sol se dérobe à nouveau sous nos pas en un enchaînement de jolies verticales. Les bassins se font plus rares et les "néo" ne sont pas mécontents :-).
La vue est splendide, le soleil illumine le paysage, de la cime des abres au ruisseau que nous suivons. Aux verticales suivent des verticales... ça déroule...
On découvre la descente en rappel sur la back up de Beal, en grandeur nature...
Une grosse faille coupe le paysage, faille que nous suivrons pendant quelques temps. Nous sommes trois en possession d'un perfo, et Romain se charge de déséquiper toutes les descentes...
De Locarno, poursuivre par la route qui longe le lac Majeur vers le sud-ouest, en direction de Brissago et de la frontière Italienne. Il faut un peu plus de temps qu'il n'y parait, la route de ce secteur étant très habitée et limitée le plus souvent à 50 km/h. Après avoir franchi le centre ville, lorsque la route se rapproche à nouveau de la berge du lac, ne pas rater la petite route qui part à 180 degrés sur la droite. La suivre au plus évident et tenter de trouver une place sur le petit parking (3 places!), quelques dizaines de mètres après la seconde épingle. S'il n'y a pas de place, poursuivre la route jusqu'à l'épingle suivante, sur la droite, où il est possible de Stationner (5 minutes à pieds au retour).
Concernant l'amont, il suffit de monter, monter, monter, pour trouver là encore un tout petit parking le long du mur un peu avant Cortaccio. Sinon, il faudra redescendre un peu pour trouver un gros parking sur la droite réservé aux randonneurs.
Le sentier est évident, il monte dans la pente au début, puis à flanc, il rejoint le lit du ruisseau en environ 45 minutes.
Marche d'approche, environ 45 mn..
Description succincte:
Petit débit et eau froide, quelques petits bassins mais pas de saut. Le début est assez ouvert, avec quelques creusement de petites marmites. Puis le ruisseau pénètre et suit une immense faille dans laquelle se trouvent de beaux rappels.
Quelques zones de chaos ponctuent cette descente jusqu'à la confluence avec la Valle di Ponte, qui malheureusement n'offre aucun intérêt, si ce n'est 2 petits encaissements totalisant 4 rappels.
Matériel: 2 corde de 65 mètres, mais comme bon nombre de rappels s'enchaînent, il vaut mieux en avoir plus.
Equipement en monopoint sur tous les obstacles équipés.
Accès, regardez la carte..
En bleu, chemin d'accès.
En orange, chemin de retour.
En rouge, le cours d'eau :-)
Départ Vantarone (2'695'724 / 1'108'042)
Arrivée Vantarone (2'697'371 / 1'107'859)
45 minutes de marche suffisent à rejoindre le lit du ruisseau, facile! Ok, ça monte un peu et on est un peu chargé, mais rien d'exceptionnel, chacun une corde de 60 à 90 mètres, chacun un perfo, chacun son marteau et sa clé, ses forêts, 15 points d'amarrages... Un peu à boire, un peu à manger, une pharma... juste ce qu'il faut, quoi...
Timo et Romain plantent déjà les premiers points, pendant que tranquillement, avec Jeroen, on se prépare...
Attention, parce qu'après, là, ben ça va dépoter sévère ;-)
Timo a posé son point, moi, je contourne l'obstacle suivant pour prendre un peu d'avance! Et je sors ma corde magique :-)
Sur la lancée de Bri puis de Rhorbach, je me sens chaud pour une nouvelle descente Suisse... Du coup, ni une ni deux, je charge la roulotte, hisse la tente de toit, et en route pour les bouchons d'un samedi soir Bâlois...
Sur les berges du lac Majeur, la route semble bien longue. Je lorgne sur ma droite pour dénicher la petite route qui devrait me rapprocher de notre objectif, passe un poste frontière??? Tiens, Timo m'a pas dit que c'était en Italie... Demi-tour, je salut les douaniers pour retourner du côté Suisse. Plus visible dans ce sens, me voici sur cette petite voie qui serpente et s'élève à chaque épingle. Un peu plus haut, je trouve un renfoncement dans l'une des courbes, quelques dizaines de mètres après avoir rencontré monsieur cerf, et m'installe face à 2 billes luminescentes qui m'observent discrètement...
7 heures. Le réveil me nargue avec sa douce mélodie. Je descend de l'échelle, fais couler un café, puis prépare mon sac pour une journée qui s'annonce sportive.
Vers 8h30, Timo, accompagné de Jeroen (Jérôme) et Romain débarquent. Nous nous répartissons le matos, choisissons nos cordes, remplissons nos sacs et direction là-haut!
Vantarone, une descente presque Italienne...
Timo, Jeroen, Romain et Olivier
le 18/10/2020
Texte et photos Courtois
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